Coup de ♥️

Je ne sais par pour vous, mais moi, lorsque J’ADORE un livre, je peine à trouver les mots pour exprimer tout ce que j’ai ressenti en le lisant.

J’ai le sentiment de ne pas être à la hauteur des émotions, de ne pas réussir à communiquer mon engouement. 

Pour moi, les coups de coeur sont les plus difficiles à chroniquer. Heureusement, ils sont assez rares (6-8 maxi dans l’année).

Qu’en est-il du dernier opus de cette trilogie de dingo ?

Verdict : 10 jours pour pondre ces quelques lignes.

10 jours de panne de lecture.

10 jours sans réussir à me plonger dans un ouvrage même d’un registre différent.

10 jours pendant lesquels j’ai pensé régulièrement à Cristian, Manny et Esperanza.

En refermant cette pépite, j’ai eu l’impression de dire adieu à des copains de vacances avec qui j’aurais vécu une intense tranche de vie.

Certes, l’histoire est dingue et addictive à souhait, en revanche elle n’a pas l’originalité qu’ont certains ouvrages, puisqu’on reste dans du pur roman policier. 

La construction est très habile, mais pas au point de nous retourner le cerveau.

Alors comment expliquer un tel coup de coeur ? 

La force de Mathieu Lecerf c’est ses personnages. Ils sont d’une authenticité si rare, qu’ils continuent de nous hanter à l’issue de la lecture. Ils sont vrais, humains, profonds. 

On perçoit de l’auteur dans chacun d’eux, on sent qu’il s’est nourri de son vécu personnel pour les construire.

L’histoire d’amour qui colore cet opus ravira de nombreux lecteurs. Moi, je la redoutais tant je déteste les romances. Pourtant elle m’a touchée.

Si comme moi les trucs « love love » vous rebutent, pas d’inquiétude, ici ça passe crème ! Il y a tout de même de nombreuses paupières arrachées et des tétons sectionnés, d’horribles meurtres perpétrés par Urizen, un serial killer bien dérangé du ciboulot.

Ce roman peut se lire seul (comme un one shot), mais je vous recommande néanmoins de lire la trilogie dans l’ordre. Comme un cycle de vie, il clôture parfaitement le fond d’une histoire qui commence dans « La part du démon » en emboitant toutes les pièces d’un puzzle visible uniquement pour les lecteurs ayant lu les deux précédents tomes.

Si j’ai été moins emballée par « Au royaume des cris » , je trouve qu’il prend tout son sens à la lecture de « La mort dans l’âme ».

Mathieu Lecerf m’a dit une fois : « j’ai écrit les deux premiers pour écrire celui-ci ». Je comprends désormais pourquoi.

Il m’apparaît un évident parallèle avec la vie personnelle de l’auteur.

Un passé quelque peu tumultueux par moments mais désormais révolu, une période qui se clôture par son récent mariage en même temps que s’achève sa trilogie et qu’il dit au revoir aux personnages qui l’ont accompagné durant 10 ans.  

Je déteste tout ce qui est mièvre, mais ça ne l’est pas. C’est juste beau, fort et émouvant.

J’ai refermé ce livre en pleurant, après avoir été incapable de le poser.

Un roman qui se dévore, qui prend aux tripes et fout la chiale, pour moi c’est un énorme coup de coeur.

Lisez Mathieu Lecerf, il a tout des grands auteurs qui écrivent des ouvrages indélébiles.

La Mort dans l'âme
  • Lecerf, Mathieu (Author)

📚 Résumé :

Supplicier leur chair, voler leur âme.

Le nouveau thriller de Mathieu Lecerf, le lauréat du Prix Nouvelles Voix du Polar Pocket 2022.

Paris, automne 2019.

Le corps d’une femme est découvert sur une péniche à proximité du pont d’Iéna. Le légiste est formel : la dépouille présente des blessures similaires à celles d’autres victimes, des cold cases qui remontent au début des années 1990. Meurtre sauvage et mise en scène macabre : Urizen, le tueur en série qui terrorise Paris depuis plusieurs décennies, semble signer son grand retour…

Le capitaine Manuel de Almeida est chargé de l’enquête mais, seul, il sait qu’il ne parviendra à rien. Pourra-t-il convaincre sa partenaire de reprendre du service ? Et son frère, journaliste devenu romancier, de poursuivre l’enquête à ses côtés ?

Dernière mise à jour le 2024-07-26 / Liens affiliés / Images de l'API Amazon Partenaires

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