Une ode à la terre, voilà ce qu’il me vient à l’esprit quand je pense à ce roman.
La terre des anciens, la terre nourricière, celle que l’on respecte et qui rythme la vie au gré des saisons et des récoltes.
La campagne, ce milieu rural composé de petits villages coupés de toutes nouvelles technologies, et dont les habitants n’ont que faire de ce qu’il se passe dans les grandes villes. Pourtant, cet environnement est de plus en plus pris d’assaut par les citadins qui aspirent à un nouveau mode de vie, sans pour autant abandonner le confort de la ville. Alors forcément il y a incompréhension et choc des cultures.
Robert, le narrateur, nous immerge dans sa France profonde et nous dépeint le quotidien de sa campagne au travers d’une galerie de personnages rustres et authentiques qui portent un oeil critique sur tout ce qui vient de la ville.
Les confinements successifs ont engendré une sorte d’exode vers les campagnes et c’est probablement une des raisons qui m’ont attirée vers ce roman, étant moi même une citadine à la campagne.
Malheureusement, c’est une déception car je ne suis pas parvenue à entrer dans l’histoire. L’écriture est agréable, mais les chapitres et les phrases sont trop longs à mon goût. Par conséquent le récit m’a semblé lent et j’ai rapidement été gagnée par l’ennui.
Ce livre a fait l’objet d’une lecture commune avec une copine Instagram. Nous partageons le même ressenti avec le sentiment de s’être embourbées dans une campagne froide, triste et ennuyeuse.
Je n’ai pas accroché à cette lecture, mais d’autres l’ont aimée, alors n’hésitez pas à consulter différents retours et à vous faire votre propre idée. Pour moi ce fut la mauvaise pioche de cette rentrée littéraire.
- Falcone, Matthieu (Author)
Résumé :
« Quoi que l’on fasse, de quelque partie que l’on vienne, le village se cache, ne se montre pas de loin. C’est un village tout plié sur lui-même, en boule la tête dans le cul, comme un chat endormi. Au milieu coule une rivière. C’est-à-dire qu’elle était au milieu, avant qu’il soit désaxé, le village, étendu vers le sud pour les nouvelles constructions. Ici, au village, on en trouve comme cela, qui disent à présent qu’il faut sauver la Terre. Sauver la Terre, je veux bien moi, mais qui nous sauvera, nous ? »
De jeunes citadins, pétris de certitudes, se sont installés dans un village de la France profonde afin d’y organiser une « grande fête participative ». Entre eux et les paysans, le choc est inévitable, le drame annoncé.
Dernière mise à jour le 2024-12-04 / Liens affiliés / Images de l'API Amazon Partenaires