Nous sommes en 2018 dans le Nord de la France. Jacques est cantonnier. Aujourd’hui, il doit vider des tombes centenaires, parmi lesquelles celle d’un mystérieux anglais, que personne ne connait : J.Wallace Hardwell. A l’intérieur de cette sépulture, Jacques découvre une boite métallique contenant un manuscrit sur lequel Wallace se livre et se confesse sur sa vie d’enquêteur pour Scotland Yard au service de la couronne. Nous sommes alors téléportés en 1850 dans les bas-fonds du Londres de Jack l’Eventreur.

J’ai tellement été happée par cette histoire et par la plume de l’auteur, que j’en ai parfois oublié le personnage de Jacques et le fait que nous étions dans les mémoires de Wallace. J’ai été littéralement transportée en 1850, dans ce Londres sale, au milieu de la misère, là où règne la loi des plus riches, où il n’y a aucune morale, là où les enfants n’étaient qu’une bouche de plus à nourrir.

J’ai aimé le personnage de Wallace, dont la morale et les valeurs évoluent au fil du récit.
J’ai aimé l’humanité du récit bien que les thème abordés soient difficiles.
J’ai aimé l’élégance de la plume malgré les horreurs qu’elle décrit.
J’ai aimé le parallèle avec notre époque, ou parfois les enfants sont victimes d’abus et de violence.
J’ai aimé le coté décalé, le vocabulaire riche, les expressions surgies du passé.
J’ai adoré.

Je ne connaissais pas du tout Wendall Utroi, et c’est une magnifique découverte. « Les yeux d’Ava » fera partie de mes premiers achats littéraires à la sortie du confinement.

Résumé :
Jacques est homme à tout faire pour la mairie de Houtkerque, dans le Nord. Un jour, alors qu’il est chargé d’entretenir le cimetière du village, il découvre des mémoires, rédigées en anglais. Aidé par sa fille, il se met en tête de les traduire, et comprend que leur auteur est un inspecteur des mœurs de Scotland Yard ayant vécu en pleine époque victorienne.
L’aller-retour entêtant, entre hier et aujourd’hui, entre cette loi des hommes et les violences faites aux femmes.

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