Je suppose que vous avez tous vu passer la dernière sortie littéraire de Cécile Cabanac : « La petite ritournelle de l’horreur ». Il a l’air terrible et c’est pour cette raison qu’il est déjà dans ma PAL. Seulement j’ai un TOC avec les séries… Même si les histoires peuvent se lire séparément, je préfère commencer au début pour voir l’évolution des personnages au fil des opus. Alors voilà, découverte de l’auteure avec son premier livre, qui est également le début des aventures du duo de flics Virginie Sevran / Pierre Biolet. Alors qu’en est-il ? Et bien j’ai adoré.
François Renon, c’est la victime. Il se fait sauvagement zigouiller alors qu’il est seul chez lui. Lorsque sa femme Catherine arrive au domicile, il n’y a personne. Pas de François, ni vivant, ni mort. Pas de sang non plus. Rien de rien, sauf que sa valise et ses affaires ont disparu. En parallèle, Sevran et Biolet enquêtent sur un corps démembré (ou plutôt un tronc) difficilement identifiable car en partie calciné.
Evidemment, on se doute dès le début que le tronc est celui de François. Ce personnage mort est le personnage central de ce roman. Au fur et à mesure, nous allons le découvrir, tout comme sa famille. Et quelle famille ! Il ne faut pas se fier aux apparences et lorsqu’on gratte le verni, c’est pas très beau à voir… Alors qui et pourquoi ? Il y a l’embarras du choix…
Voilà un roman policier qui se dévore ! Cécile Cabanac maitrise parfaitement son intrigue et nous balade de bout en bout. C’est une enquête complexe que doivent mener Sevran et Biolet, en formant un binôme tout neuf.
J’ai aimé la plume, le souci du détail, la minutie avec laquelle Cécile Cabanac nous raconte cette histoire sordide et dépeint cette horrible famille. C’est sombre, glauque et j’adore ça !
Pour un premier roman, il y a du niveau. J’ai donc hâte de poursuivre cette série avec l’opus suivant « Requiem pour un diamant » dont la lecture est prévue prochainement avant de poursuivre en mars avec « La petite ritournelle de l’horreur ».
- Cabanac, Cécile (Author)
Résumé :
Catherine Renon n’a plus vu son mari François depuis des jours et ne semble pas s’en émouvoir. Dans ce coin d’Auvergne où les rumeurs blessent et tuent, pas question de prêter le flanc à la calomnie. Et surtout pas à sa belle-mère, veuve solitaire qui voue à son fils un culte tout en démesure.
Virginie Sevran et Pierre Biolet, du SRPJ de Clermont-Ferrand, ont été appelés pour constater la présence d’un corps démembré et en partie brûlé au Col des Goules. C’est la première enquête de Virginie depuis qu’elle a quitté le 36, quai des Orfèvres pour la province, à la stupéfaction de ses proches. Quant à Pierre, il observe sa nouvelle coéquipière d’un oeil à la fois bienveillant et inquiet. Qu’est-elle venue chercher ?
Quand l’enquête met un nom sur ce corps, celui de François Renon, les questions les plus folles surgissent, avec une seule certitude : tous les meurtriers possibles de ce fils de bonne famille sont autant de facettes d’une victime annoncée.
Dernière mise à jour le 2024-11-20 / Liens affiliés / Images de l'API Amazon Partenaires