Nous sommes dans les années 20, dans la ville de M. C’est le spectacle de Noël et les habitants sont réunis pour y assister. Au beau milieu de la foule, une jeune femme est assassinée, mais personne ne voit rien, sauf le photographe de la gazette de la ville qui, involontairement, immortalise partiellement la scène. Sur la photo prise, on ne voit que les mains de l’assassin étranglant sa victime. Un coupable est désigné mais il clame son innocence.
Martine Moinard, sa jeune avocate commise d’office, nous embarque avec elle dans cette enquête old school, dans laquelle chaque détail a son importance.
Fausses pistes, retournements de situation, découverte de nouveaux indices, c’est très plaisant de jouer à Sherlock Holmes aux cotés de ce personnage.
Pas d’hémoglobine, ni de rythme effréné, on avance tranquillement et avec minutie, jusqu’au dénouement qui est quelque peu inattendu.
Ce roman est mon premier de cet auteur dont les écrits rencontrent beaucoup de succès et dont la réputation de « maître des coups de théâtre » n’est plus à faire.
C’est une belle découverte, j’ai aimé l’ambiance de l’histoire, les thèmes abordés et camouflés sous cette enquête.
Pourtant, il m’a manqué un petit quelque chose pour être totalement transportée.
Est-ce parce que tout le monde trouve ce livre génial ? Peut-être que du coup je m’attendais à autre chose de plus Whaou !
Ou alors est-ce parce que je sors d’une lecture qui m’a totalement bluffée ? Je ne saurais le dire.
Je vous invite à vous faire votre propre avis, en vous glissant sous le parapluie d’Adélaïde, car j’ai tout de même passé un très bon moment de lecture.
Résumé :
Le matin du 25 décembre, alors que le spectacle de Noël bat son plein sur la place de la ville de M, Rose Rivières, une jeune femme, est assassinée au beau milieu de la foule. Le comble est que sur les cinq cents personnes présentes, aucune n’a vu ni entendu quoi que ce soit. Sauf peut-être, cet insolite témoin, abrité sous le parapluie d’Adélaïde…